Comment prévenir la dépression saisonnière?

Saviez-vous que la pratique quotidienne d’une activité physique permettait d’atténuer les risque de dépression saisonnière? En effet, il a été démontré que l’exercice physique pratiqué à l’extérieur pouvait améliorer l’humeur. Une excellente nouvelle pour les pleinairistes amateurs ou expérimentés!
Les mois de novembre, décembre et janvier sont les périodes où les gens sont le plus susceptibles d’être affectés par la dépression saisonnière. Cette dernière se caractérise, entre autres choses, par une baisse d’énergie et une fluctuation de l’humeur occasionnées par le manque de lumière naturelle. Cette condition affecterait de 3 à 5 % des Canadiens. L’activité physique et la luminothérapie sont deux méthodes utilisées pour prévenir la déprime hivernale, mais l’alimentation joue aussi un rôle important. Voici quelques aliments à intégrer à votre alimentation pour combattre ce trouble saisonnier.
La vitamine D
Des chercheurs ont démontré que les gens ayant des taux sanguins en vitamine D plus bas que la normale étaient plus à risque de souffrir de dépression saisonnière. En revanche, le risque d’en souffrir était moindre chez les sujets qui recevaient quotidiennement des suppléments de vitamine D (400 à 800 UI par jour). Par conséquent, les chercheurs recommandent que les besoins en vitamine D soient comblés par l’alimentation et/ou les suppléments. Les besoins en vitamine D pour les personnes entre 9 et 50 ans sont de 600 UI par jour. Pour les gens âgés de 50 ans et plus, qui ont davantage de difficulté à synthétiser la vitamine D provenant du soleil, il est recommandé de prendre un supplément de 1000 UI de vitamine D par jour.
Il existe deux façons d’obtenir la vitamine D : par l’exposition au soleil (surtout du mois de mai à octobre) ou par l’alimentation. Donc en plus d’aller jouer dehors, vous trouverez la vitamine D dans les produits laitiers, les boissons de soya et d’amande, de la margarine enrichie en vitamine D, les poissons à chairs grasses (ex : le saumon, le thon, le maquereau) et les œufs (c’est le jaune qui contient la vitamine D).
Les omega-3 :
Quelques études ont démontré que la consommation d’omega-3 aide à diminuer les symptômes de la dépression.
Les omega-3 sont des acides gras qui sont essentiels au corps humain, car ils ne sont pas synthétisés par celui-ci. Aussi, ils doivent être pris via l’alimentation. On retrouve ces acides gras dans les aliments d’origine végétale ou animale. Les acides gras d’origine animale contiennent davantage d’acide eicosapentonéique (AEP) et d’acide docosahexaénoique (ADH), qui ont toutes deux un rôle important dans le développement du cerveau. Les acides gras d’origine végétale (acide gras linoléique ou AAL) sont moins bien convertis en AEP et ADH que ceux provenant des sources animales.
Les sources alimentaires d’omega-3 sont les poissons gras (ex : le hareng, le maquereau, les sardines, le saumon, le thon, la truite), l’huile de canola, de lin ou de soya, les noix de Grenoble, les graines de lin, de soya et de chanvre.
Le millepertuis
Cette plante, qui est aussi connue sous le nom de l’herbe de la St-Jean, est maintenant bien connue par la communauté scientifique (Organisation Mondiale de la Santé) pour ses effets bénéfiques dans le traitement de la dépression légère à modérée. La prise de millepertuis permettrait de réduire les symptômes de dépression (ex : fatigue, manque de sommeil et anxiété). Les doses utilisées sont de 300 mg trois fois par jour. La prise de millepertuis doit se faire sous la supervision d’un professionnel de la santé, car cette plante peut entraîner quelques effets secondaires indésirables (trouble digestif, maux de tête, nervosité, etc.) et interagir avec plusieurs médicaments, dont les antidépresseurs.
Enfin, rien de mieux que de manger équilibré et de bouger à l’extérieur en profitant des couleurs changeantes de l’automne pour enluminer votre quotidien et combattre la dépression saisonnière!