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La culpabilité et le stress face à l’alimentation à l’approche des Fêtes

La culpabilité et le stress face à l’alimentation à l’approche des Fêtes

À l’approche des fêtes, beaucoup de gens ressentent une double pression : celle de profiter des moments festifs, souvent synonymes de repas copieux, et celle de maintenir des habitudes alimentaires et d’activités physiques jugées « saines ». Toutes ces contraintes peuvent engendrer un mélange de culpabilité et de stress.

La pression sociale et les attentes personnelles

Les fêtes de fin d’année s’accompagnent de traditions culinaires riches et savoureuses, qui invitent à la convivialité, mais aussi à l’excès. Dans une société où l’on valorise souvent la quête d’un corps « idéal » ou « parfait », certains se retrouvent déchirés entre le plaisir de déguster des plats festifs et la peur des conséquences, comme la prise de poids ou la perte de contrôle.

S’ajoute à ceci les réseaux sociaux et les discours autour des aliments et cures « détox » qui amplifient cette anxiété. La vue des photos de tables bien garnies alternées avec des messages culpabilisants sur le poids ou les résolutions de janvier, peuvent aussi amener un climat où manger devient source de stress, plutôt que de plaisir. La culpabilité naît souvent d’une perception que certains aliments sont « bons » et d’autres « mauvais ».

Le stress anticipé de « l’après-fêtes »

Pour certains, la simple idée de devoir « rattraper » les excès des fêtes ajoute une couche de stress supplémentaire. Les régimes drastiques ou les séances d’entraînement intensives sont souvent planifiés avant même que les festivités ne commencent, ce qui empêche de vivre l’instant présent. Ceci peut malheureusement mener à des comportements alimentaires désordonnés, comme des compulsions liées à la peur du manque ou des restrictions excessives.

Comment retrouver un équilibre ?

Il est possible de sortir de ce cycle en adoptant une approche plus bienveillante envers soi-même :

  • Se libérer de ses idées préconçues: Les fêtes sont une occasion rare de partage et de plaisir. Réaliser qu’aucun aliment n’est « mauvais » en soi aide à déculpabiliser.
  • Pratiquer l’écoute de soi: Manger en pleine conscience permet de savourer chaque bouchée sans excès.
  • Relativiser les « excès »: Quelques repas plus riches ne définissent pas une alimentation globale. Le corps est capable de réguler les variations à condition de ne pas sombrer dans des extrêmes.

L’essentiel est de se rappeler que les fêtes sont un moment de joie et non un test de discipline. Réconcilier plaisir et modération est la clé pour vivre cette période sereinement, sans se laisser envahir par la culpabilité ou le stress.

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